Comme tout le monde, je vais chez le docteur depuis toujours, et je continue aujourd'hui. Ce qui m'a toujours interpelée, c'est le manque de temps et d'attention consacrés à la personne dans sa globalité, et à la prévention: en 15 minutes de prise en charge par un généraliste, il faut parler de tous ses symptômes, dire succinctement comment on se porte et ce qui nous amène, mais le généraliste lui n'a pas le temps d'avoir une vision d'ensemble du ou des désordres qui nous agitent. Et les traitements médicamenteux n'interviennent que lorsque le désordre s'est déjà transformé en pathologie. Pour moi, cela ressemblait à ça: "Anxiété --> euphytose. Maux de ventre --> meteospasmyl. Surpoids --> mangez moins mademoiselle. Et revenez me voir si votre état s'aggrave." Mais ce n'est que lorsque ma mère a été emportée par un cancer, après quinze ans de maladies diverses et de traitements variés, que j'ai commencé à m'interroger sur la santé. La mienne, et celle des gens que j'aime.

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J'étais alors journaliste au service sciences d'une grande radio internationale. Au fil de mes recherches, je me suis tournée vers la naturopathie, d'abord par curiosité, pour ma culture personnelle, puis pour apprendre comment prendre soin de moi, et enfin comme nouveau métier. J'ai vu à quel point la naturopathie a sa place pour soutenir la santé des personnes confrontées à des maladies chroniques ou inflammatoires, et à quel point elle est bénéfique aux cotés de la médecine allopathique. J'ai pu voir aussi toute l'importance, dans une société de gens malades, de faire de la prévention et d'encourager le corps à revenir vers un état de santé grâce à l'hygiène de vie. Enfin, j'ai pris un plaisir immense à étudier l'anatomie et la physiologie de notre corps. J'ai eu l'impression de voir enfin derrière le rideau pour appréhender toute la magie et la beauté de notre existence, de ce qui nous fait vivre.

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Et j'ai pu faire plusieurs constats: les médecins et les médicaments ne soignent que les maladies. Et encore faut-il avoir accès à un médecin! Aujourd'hui, en France, un tiers de la population vit dans un désert médical, d’après l’assurance maladie. Entre 6 et 7 millions d’assurés sociaux sont dépourvus d’un médecin traitant, dont quelque 600 000 patients atteints d’une maladie chronique (source UFC Que Choisir). En l'absence de médecins généralistes en nombre suffisant, 1,6 million de personnes renoncent à se soigner et laissent leur santé se dégrader. D'après un rapport du Sénat daté de 2020 « la carte des déserts médicaux se superpose aujourd’hui à celle de la mortalité précoce ». Quant à l'association des maires ruraux de France, elle l'affirmait en 2020: « Au cours des trente dernières années, les écarts d’espérance de vie se sont creusés entre départements ruraux et départements urbains : les habitants des territoires ruraux vivent aujourd’hui deux ans de moins en moyenne que ceux des grandes villes ». Une grande injustice que je m'emploie, avec détermination, à rectifier dans ma pratique quotidienne, en permettant au plus grand nombre d'accéder à la médecine préventive et complémentaire, mais aussi en suivant mes clients au plus près. Parce que personne ne devrait être seul et sans réponses face à des soucis de santé ou dans sa volonté d'améliorer sa santé. C’est pourquoi je me rends très disponible pour mes clients au téléphone ou par message, je prends des nouvelles régulièrement, et je suis toujours heureuse de leur expliquer le fonctionnement de leur corps, en partant des plus petites cellules et jusqu'aux grands systèmes et leur intrication.

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